Episode 1 ici : https://www.senscritique.com/album/sleep_dirt/critique/267034691
Episode 2 ici : https://www.senscritique.com/livre/Le_Club_des_hachichins/critique/278869060
Episode 3 ici : https://www.senscritique.com/album/Legend_of_the_Black_Shawarma/critique/283280317
Episode 4 ici : https://www.senscritique.com/morceau/epitaph/critique/289182432
Episode 5 ici : https://www.senscritique.com/album/the_xenon_codex/critique/297223817
Episode 6 ici : https://www.senscritique.com/album/nightclubbing/critique/245696093
Episode 7 ici : https://www.senscritique.com/album/Couleurs_Naturelles/critique/300566933
Episode 8 ici : https://www.senscritique.com/album/unreasonable_behaviour/critique/221157643
Episode 9 ici : https://www.senscritique.com/album/Fruit_de_la_Passion/critique/297036979
Rapido Mush monta dans sa turne récupérer sa préparation de champipis à la mode « destroy la cafetière »...mais...maîtrisée. Pas des cèpes ni des girolles ou des pieds de moutons mais des champignons séchés comme on sèche des trompettes de la mort. Fongus pas si rare mais préparés selon une antique recette chamanique qui amènerait vers l’extase tant recherchée depuis la nuit des temps par les humains désabusés, frustrés et désappointés par leur ignorance ou par leur vie. Eloge de la fuite ! Fongus de la fuite ! Ensuite craché par la maison tel un noyau de cerise il se retrouva dans la rue sale. Il ajusta son petit sac à dos et prit la direction de l’entrée de métro la plus proche. Il marchait nonchalamment en évitant les crottes de toutou, qui décoraient le trottoir. Dans son quartier certains maîtres utilisaient le caniveau mais ils étaient plutôt rares. Il y avait aussi des taches de pisse animales (l’homme est un animal rappelons-le) ici et là. Bien sur l’humain plus évolué, (l’est-il ?) se réserve les encoignures alors que le chien ou le chat pisse où bon lui semble. Peut-être est-ce une forme de liberté supérieure de l’animal de compagnie sur son maitre. Peut-être l’humain aurait-il intérêt à se rapprocher de la philosophie de Diogène le chien, de Diogène le cynique. Manger avec ses doigts, pisser, cracher et déféquer n’importe où mais surtout sur les puissants tous ceux qui se targuent d’une quelconque domination qu’elle soit financière, brutale ou intellectuelle et bien sûr forniquer à la vue de toustes telle une bête juste parce que c’est comme ça, parce que l’appel de la nature, des pulsions de vie, de survie est trop fort. Le poète a écrit « Un jour il faudra prendre avec les mains de l'eau d'un fossé » ou alors « se baisser jusqu’au sol et boire ». Un jour il faudra faire machine arrière qui sait ? Et jusqu’où ? Les pensées de Mushroom étaient toutes autres alors qu’il marchait. Formées de brumes, d’un nuage de mystère et de joie. Ses yeux maintenant qu’il était seul, qu’il ne sentait pas observé affichaient un éclat particulier, une brillance extatique. Passant devant une friche immobilière il s’arrêta pour planter son regard dans le Soleil qui déclinait. Les bruits éloignés de la ville montaient vers l’astre inaccessible. Affleurant la banlieue grisâtre les rayons amollis par une brume légère s’étendaient sur la plaque d’acier des toitures de Paname. La ville frissonnait tassée sur elle-même, recroquevillée comme un insecte terne et fatigué qui n’a pas assez de chaleur pour se détendre et vivre. Au cœur du silence de son esprit devant ce spectacle triste et magnifique Mush sentait, humait comme il humait l’air vicié de la ville l’approche d’une rumeur, d’un brouillard. Prémisses de turbulences comme un grognement sourd, un orage étouffé qui ne demande qu’à tonner, comme une bête malade qui s’agite et bouillonne, prête à bondir. Alors une poésie du codex se forma en lui comme un poisson gagne la surface, comme un poison s’infiltre dans les veines :
Soudain, planètes et Soleils aux disques enflammés
Crachent les manifestations insoupçonnées
Les créateurs cosmiques, les pourceaux du néant
Hybrides abyssaux remontant d’horribles bancs
Et portés par les flots, des vagues immenses,
Monstres célestes nés dans une tourbe blanche
Amalgamés par les éons erratiques
Démons, Cataclysmes vomis de cœurs magmatiques
Déesses invisibles canalisant tous les souffles
Celui de la vie, de la mort où l’on souffre
Titans de glace voguant dans l’éther infini
Aux ailes démesurées, aux corps pris de folie
Entités inconnues survolant des mondes morts
Lumière et noirceur forment un splendide oxymore
Déités fantastiques voyageant sans fin
Tu les verras toi aussi les beaux séraphins
Quand marchant vers l’agonie tu t’éteindras enfin.
Alors porte la parole et hurle l’incantation blême qui fera mourir la mort et t’ouvrira les portes du néant. Avant de voir tu dois t’anéantir il n’est nulle autre solution que fondre dans le creuset des planètes et Soleils aux disques enflammés.
A la suite de cette poésie suivait la phrase qu’il avait donnée à Epi, la longue phrase dans une langue incompréhensible qui serait psalmodiée lors de la soirée, quand les conditions seraient réunies. A savoir une réunion de plus de cent personnes communiant aux sons d’une musique fantastique et envoutées par l’ingestion des champignons méphitiques.
Sortant de sa torpeur Mush secoua la tête pour dissiper son éloignement et reprit sa route vers une bouche de métro qui l’avala comme une grenouille gobe un moucheron. Il entra dans le ventre de métal du serpent souterrain attrapa une poignée suspendu puis se laissa aller à la contemplation morne de ses contemporains mais sans s’en rendre compte il se mit à divaguer. Il n’arrivait pas à cadrer ses pensées, elles arrivaient comme des vagues qu’il ne pouvait contrôler. Il y avait dans sa tête un tumulte, une voix intérieure, la sienne ?
Le serpent va bientôt arriver en hurlant, les lumières vont vaciller, mon corps va pencher dangereusement, si facile de couper court, d'éviter, d'esquiver, faire une pirouette à la vie. Je dois me tenir droit, je suis dans l'abdomen d’une bête avec d'autres cancrelats déjà bien usés, reflets de ce que je deviendrai...Il compte sur moi, il me voit ! La machine est si puissante, ronflante et vivante elle me gobe, gobe les gens ces amas protoplasmiques aussi consistants que les cafards qui errent dans ma cuisine en ce moment. Il me gobe, il est là !
Puis lancinante et forte l’incantation s’installa dans sa tête !
Hiaï hiaï, hyha nafla stavelone, hiaï, hiaï abta nopa dakdkse !
Rinji news o moshiagemasu
Azathoth ga Ginza hoomen e mukatte imasu
Daishkyu hinan shite kudasai
Hiaï hiaï, Hiaï hiaï...
- Pardon ? Vous dites ?
A côté du Mush perdu dans sa tête un type informe sans visage, sans âge ni couleurs s’était installé pendu lui aussi à une sangle et lui parlait. Il lui fallut un moment pour reconnecter tous ses neurones.
- Huuum, vous dites ? reprit le gars
- Rien rien ! répondit mush l’air hagard.
Sauvé par le gong la rame de métro arrivait à sa station. M’sieur champi descendit à la va vite et remonta vers la sortie dans la rue ou l’air frais lui fit du bien mais il se sentait mal, si mal. Il décida de s’envoyer un peu de musique dans les esgourdes . Clic clac play sur le walkman et la musique déboula. Cela lui fit un peu de bien. Il ajusta le son de manière à entendre en fond les bruits ambiants puis reprit sa marche. C’était mieux mais ça n’allait pas. Les boyaux noués, la caboche chamboulée il décida de faire une pause chez le premier limonadier venu. Poussant une porte et toujours les écouteurs dans les oreilles il demanda un demi et s’engouffra dans les toilettes. Verrouillé dans cet espace restreint qui sentait bon le sable chaud ou plutôt de la pisse sur du sable chaud, enfin bref des odeurs de chiottes normales dans un troquet bien fréquenté Mush s'effondra brusquement par terre. Ses jambes l’avaient lâché sans prévenir, comme si ses muscles refusaient de lui obéir. Comme si un fusible, plusieurs fusibles même avaient claqué en lui. Son corps tout entier ne lui appartenait plus. Assis le dos appuyé sur le mur carrelé et constellé de citations d’ivrognes il se mit à glisser lentement et se retrouva face contre terre le visage et la bouche plaqué sur le carrelage. Un long filet de bave coulait de sa bouche, de la morve de son nez et se mêlaient aux résidus de pisse qui couvraient le sol. Chance il ne sentait rien puis ostensiblement il constata que sa vue se brouillait. Pour finir ce fut le blackout. Tout était noir il ne lui restait que ses oreilles et la musique du walkman qui se déversait imperturbable alors qu’il se sentait mourir. Il était dans un état de peur panique invraisemblable et rien ne l’atteignait juste le son des écouteurs. Seule consolation la musique du Roi Cramoisi était vraiment belle et Mush ne regrettait vraiment pas l’achat de ce walkman. Il était vraiment trop coooooool. Vaguement, lentement il se sentit apaisé, comme transcendé par les sons qui coulaient dans ses cages à miel. Puis petit à petit il lui sembla percevoir une voix en arrière, une litanie qui s’accordait à merveille avec les instruments électroniques. Dans sa tête il commença à discerner une brume violette, c’était tellement étrange et effrayant qu’il aurait dû fuir mais il était comme pris dans un cercueil à la forme de son corps. Prisonnier, coincé...Traqué ! Il lui sembla alors apercevoir des yeux perçants qui le fixaient. Il voulut alors faire un geste de la main pour dissiper la fumée, se lever, arrêter la musique. Son cerveau voulait encore commander ses membres et ses sens mais son corps restait inerte comme endormi ou pire DCD. Pourtant il lui semblait bien être conscient. Alors son esprit se recroquevilla et la brume violette commença à l’étouffer. Il voulut hurler mais sa bouche ne s’ouvrit pas et aucun son ne franchit la barrière de ses dents. Mush flottait au cœur d’un insupportable nuage violet épais. Au loin il percevait sa musique splendide mais inquiétante, aliénante et puis doucement une voix squelettique, mécanique, robotique s’imposa à ses neurones suppliants martelant une sorte de chanson horrible faite de sons incompréhensibles et de rythmes inconnus. La voix s’insinuait en lui et comme l’eau attaque le rocher elle usait son pouvoir, sa volonté. Mush se rendit compte qu’il était en train de subir un viol. Il sentait des crochets, grappins de l'âme qui mordaient dans son essence avec force. Une agression sans pareille de toute son être. Il n’était pas du tout préparé et la force de vie qui l’animait vacillait.
Un viol c’est la lutte inégale d’un être malsain, tordu et déformé qui tente par tous les moyens à sa disposition de plier une volonté à la sienne. Une incursion sur un terrain gardé, protégé, paraissant inaccessible, verrouillé. L’attaque peut être frontale, brutale, corps contre corps, souffle contre souffle, bestialité libérée, brutalité coercitive. Les bras tirent, les jambes poussent, des coups tombent s’il y a résistance. Apreté d’une violence qui déchire, d’une saleté qui se manifeste sans vergogne. Aucun contrôle par le vil dont les pulsions dirigent, guident, annihilent le mur qui se dresse en face de lui. Par à-coups il casse les briques, s’attaque aux fondations et brise la construction qui s’oppose. Puis quand l’être pris en défaut de faiblesse baisse sa garde, quand il entrevoit l’ineffable inévitable alors la bête se repait avec une délectation malsaine. L’animalité a pris le dessus ! C’est comme une tempête qui s’abat sur quelqu’un qui ne s’y attendait pas, un déchainement de fureur. Nulle part où se cacher, s’abriter un moment en attendant que l’orage passe, que la colère s’apaise. Le tonnerre gronde, un vent terrible renverse tous les obstacles pendant que les éclairs balaient un ciel tout noir et s’abattent avec fracas. Un viol cela peut aussi être insidieux. Utilisation de pouvoirs divers mais aussi duperie, traîtrise et très souvent un chantage appuyé sur le levier puissant de l’argent, mise en esclavage d’autrui dans une fulgurance ou sur plusieurs jours voire des années. C’est terrible un carnage qui laisse des traces, des êtres brisés, sans substance, vaincus avec une boule de dégoût et d’impuissance monstrueuse dans le ventre. Mush sentait tout cela à la fois. Il était investi, fouillé, fouaillé et gagné par une peur sans nom, qu’il n’aurait osé imaginer lui le jeune homme adorateur de musique. Il se sentait totalement démuni. Une lutte s’était engagée quelque chose, quelqu'un forçait son esprit et il n’y pouvait rien. Et puis le dernier fusible céda. Il fut broyé, avalé.
En revanche bien qu’il se sentit dissous une lumière s’était faite en lui et il voyait à nouveau mais dans toutes les directions. Ce qu’il aperçut alors le glaça d’effroi. Dans ces chiottes sordides où il était allongé de la fumée violette sortant par tous ses orifices, il vit par intermittences un corps affalé sur le sol. C’était lui, lui-même avec une expression de peur hideuse sur le visage. Il se voyait apeuré, les traits déformés par une grimace sans pareille. Il était perdu et surtout incapable de réagir. Petit à petit une main invisible se mit en devoir à travers la fumée de gommer le wc, le petit évier, les murs, ces cagoinces sordides et puants où il gisait. Il disparut alors sous ses propres yeux. Enfin la brume violette se liquéfia et il ne resta plus que l’espace pointillé d’étoiles, l’espace, l'étincelle de vie de Mush et deux yeux immenses qui le regardaient avec intensité. Alors lentement il se releva, brossa ses vêtements, essuya sa bouche, but quelques gorgées d’eau, arrêta la musique et sortit du wc pour gagner le monde des Oms. Mécaniquement il regarda sa montre il était 19h05. Il m’a fallu plus de temps que prévu et me voilà en retard, je suis en retard. Voyons si mes jambes veulent aller vite. Il pressa le pas et se mit à pouloper pour rejoindre la petite rue qui menait au dépôt EDF lui-même relié à la Catabomba. Il constata que sa condition physique était vraiment moyenne car il arriva à bout de souffle. Discrètement il contourna le dépôt et gagna ce que l’équipe de Frankie appelait l’entrée des artistes. Afin de ne pas exciter la curiosité du voisinage ils avaient décidé de ne pas utiliser la grande porte métallique coulissante mais d’aménager une entrée discrète sur un côté le moins exposé à la vue du bâtiment. Il y avait une porte métallique assez grande qu’ils avaient forcée en douceur. Celle-ci donnait sur un couloir aménagé maintenant luminescent et arboré d’ossements. Après avoir salué les visagistes et au lieu de prendre sur sa gauche le couloir pentu qui descendait vers la salle Mush fila tout droit franchit une porte qui donnait sur un sas. Toujours tout droit une autre porte donnait sur les toilettes. L’équipe avait vraiment fait du beau boulot l’éclairage orange, les ossements, les tags psychédéliques et de petites enceintes qui diffusaient une musique cool c’était comme une vraie boîte de nuit...en mieux ! Sur sa droite une dernière porte et il se retrouva dans le dépôt plus ou moins oublié mais rempli de câbles, de rouleaux de cuivres, de poteaux et d’outillages divers. Tout au fond trois bureaux avec des lucarnes opaques. C’était là que Phil avait installé la « cuisine » avec l’équipe de Frankie.
- Putain mais c’est maint’nant qu’t’arrives ! t’es carrément à la bourre mon gars.
Mush n’était pas très à son aise. Il tendit la main.
- Je suis Mush !
- Comment ça je suis Mush ? T’es complètement déglingué ! On le sait que « je s’appelle Mush », t’as fumé ou quoi, tête de cul ? Hahaha mort de rire !!! Et moi « je s’appelle Philibert » ! Mon pauvre Mushroom, j’te rappelle qu’on a pas mal de boulot. On doit préparer la bectance pour deux cents pèlerins. Il faut qu’à dix heures donc minuit because le décalage horaire tout soit prêt et c’est toi qui l’as dit ! Ensuite on sert à 10h30 !
- Ha ha j’suis un peu vanné mais on va y arriver, répondit Mush d’une voix un chouïa robotique.
- Ben merde t’as une drôle de voix ! Nom d’une bite comme dirait quelqu’un que j’connais, t’as un problème amigo ?
Une phrase rituelle s’imposa soudain à l’esprit de Mush.
- Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, suis un peu claqué, j’ai couru pour rattraper mon retard.
- Ah mon gars j’te retrouve ! Mais tainpu t’es fringué comme une vache !
- Non ça va j’ai pris des fringues cool dans mon sac. J’me changerai après la cuistance.
- Haha des fringues cool fais zyeuter !
Phil farfouille dans le sac de son pote !
- Nan mais tu déconnes des fringues cool ! va falloir faire mieux l’frangin. T’inquiète on va demander à nos nouveaux potes de t’arranger ça. Au fait y a rien qui te choque ? Qui te défrise ?
- Euh non pourquoi ? J’vois pas !
- Ma parole tu perds la boule. J’te rappelle qu’on devait être quatre mais les deux copines que je devais amener m’ont posé un lapin...Dommage c’était deux p’tits canons.
- Non mais c’est pas grave, t’en fais pas répondit Mush.
- Ma parole je te reconnais pas c’est toi qui m’avais demandé de te brancher sur la pote de Clara ! Enfin bref ! On s’y met ?
Pendant le temps qu’il leur restait les deux poteaux se mirent à bosser en silence tout en sirotant quelques bières. Il fallait faire fissa parce que préparer des « black shawarmas » à deux alors qu’on n’est pas du métier pour deux cents personnes n’est pas une mince affaire. Phil se sentait bien, en pleine forme si impatient qu’il était de s’immerger dans la fête. Dans son coin Mush usinait comme jamais. Phil ne reconnaissait pas le type relax, nonchalant voire branleur qu’il connaissait et le retard fut bien vite comblé. De temps en temps Mush montait sur une chaise pour observer par la lucarne que la pleine Lune arrivait.
- A minuit enfin je veux dire dix heures je mettrai les derniers ingrédients...ma préparation spéciale. Ne t’inquiète pas si je marmonne l’ami, c’est une condition sine qua non de réussite. Je sais tu vas dire que je suis superstitieux !
- Il y a une heure spéciale pour becqueter, demanda Phil ?
- Non on peut manger à n’importe quelle heure. Il faut juste que la préparation soit faite à minuit et aussi communier mais j’ai confiance dans son frère il va nous faire une messe orgiaque fédératrice !
- Son frère ?
- Pardon mon frère Epitaph !
- Franchement t’es bizarre ce soir !
Un sourire étrange apparut sur le visage de Mush mais Phil ne s’en inquiéta pas il ne pensait plus qu’à l’heure où il pourrait descendre, pour danser, draguer et picoler en douceur.
De l’autre côté du dépôt l’équipe commençait à s’agiter. Vers neuf heures trente Frankie passa avec Blane et Siva pour s’assurer que tout allait bien. Elles n’étaient pas encore sapées mais une fois encore Phil se sentit troublé.
- Bon ça biche, entama Frankie ? Premières arrivées 10h environ et fermeture de l’entrée 11h30. A minuit pétantes vous pourrez descendre les plateaux, j’vous enverrai mes charmantes Blane, Siva plus quatre autres personnes. On descend tout en un seul voyage ça vous va ?
- Très bien madame dit Mush ?
- Madame ? Il est pas bien ton copain Phil ? Madame ?
- Euh, désolé reprit Mush c’est juste que je suis concentré, je n’ai pas ma tête !
Un grand sourire angélique ou démoniaque qui sait, illumina son visage ! Alors tout le monde s’esclaffa puis le boulot reprit.
La suite plus tard ailleurs !