Ellery James Roberts Et Ebony Hoorn duo sur disque comme dans la vie, une thérapie amoureuse et ravageuse pour l'ex chanteur de Wu Lyf.
C'est au Sein de LUH ( Lost Under heaven) qu'il officie désormais.
La première écoute du disque fut étrange, le son pas assez fort, pas assez plongé dans l'album, j'en suis sorti déçu de moi même comme si les oreilles et mon cerveau n'avait pas compris ou perçu le propos.
Heureusement pendant cette écoute, Soro m'a attrapé, ce morceau est incroyable, on dirait un morceau d'Underworld mélangé à la rage de Wu Lyf une claque assurée qui m'a donné envie de retourner vers l'album une deuxième fois.
Et là plus de mauvaise surprise , "I&I" fait la part belle au piano tandis que les deux voix s'entremêlent, "Unites" et son ambiance électronique se mari à la perfection à la voix toujours autant torturée d'Ellery James Roberts.
Le propos quand à lui est lumineux, plein d'espoir, une ode à l'amour facilité par une complicité de tous les instants.
"Here our moment ends" progresse lentement jusqu'au final acoustique ou l'alchimie du duo est flagrante.
Retour de l'ambiance presque dansante sur "First eye to the new sky" , quand à "Lament" autre sommet du disque, il mélange rage du chanteur et tendresse de sa compagne avec une facilité déconcertante le tout sur un rythme endiablé qui ferait danser un cadavre !
L'album se termine sur "The great longing" qui ballade acoustique que les cuivres vont aider à faire décoller.
Cette deuxième écoute m'a scotché sur place, complètement déboussolé par la contradiction entre nervosité et calme , rage et tendresse , calme et fougue.
Un album bipolaire ou chaque partie tire l'autre vers la lumière .