Storm of the Light’s Bane par Rvd-Slmr
Dès que je me suis inscrit sur Sens critique et que j'ai vu l'onglet « musique » grisé, j'ai su quel serait le premier album que je chroniquerai. Pourquoi « Storm of the lights bane » en particulier ? Pour la bonne raison que parmi les milliers d'albums que j'ai pu écouter, celui ci est le seul qui pourrait être systématiquement lancé à un moment totalement aléatoire.
Je m'explique. Il y a de nombreux albums avec de sacrés morceaux de bravoures et cet album ne contient pas forcément mes deux ou trois chansons préférées, pourtant c'est un putain de bloc. Pas un seul riff n'est ne serait-ce que moyen, pas une seconde que l'on voudrait zapper. C'est simple, même le riff-de-couplet-à-moitié-caché-par-la-voix mériterait d'être le riff principal de sa propre chanson.
Avec cette voix éraillée à l'extrême et un sens aigue de l'équilibre, puissance destructrice et émotion se confondent. Ici chaque note est possédée. Les exigences d'un des rares groupes véritablement sincère dans sa foi sataniste ont fait que, pour Jon Nodtveidt, cet album était probablement bien plus qu'une simple œuvre d'art, mais bien une véritable offrande.