William Sheller est une voix qui résonne à mes oreilles depuis ma prime enfance. Son timbre envoûtant, souvent accompagné par son doigté velouté au piano, murmure agréablement à mes tympans.
Dans ce dernier album en date, c'est bien l'essence du poète que l'on retrouve dès les premières notes de l'ouverture. Les violons sont de retour et l'amateur "shellerien" peut s'immerger sans tarder dans l'univers de ce singulier et talentueux auteur compositeur interprète.
Les titres s’enchaînent sans déplaisir aucun mais sans surprise particulière non plus. J'ai parfois eu l'impression de connaître déjà certaines mélodies. Les textes sont souvent jolis mais ne me bouleversent pas non plus. Sa musique me plaît tout autant si ce n'est davantage.
Au terme de l'écoute, c'est un sentiment mitigé qui m'assaille : l'impression d'un univers plaisant et familier mais guère nouveau. Préférant largement l'album "Epures", je reviendrai toutefois sans hésitation vers ce "Stylus" agréable.