Ce « Superheat » est en quelque sorte un best of live des 3 meilleurs albums studio du groupe néerlandais à savoir « Mandylion », « Nighttime birds » (chroniqués tout deux ici même 9/10 chacun) et « How to mesure a planet ? »
The Gathering est alors à son apogée avant son (relatif) « déclin » et le départ de la sublime – que dis je – divine Anneke van Giersbergen la chanteuse emblématique du groupe et sa voix somptueuse capable d’envoûter quiconque l’a vue sur scène entre 1995 et 2000.
The Gathering joue un métal planant et atmosphérique de qualité où le synthé/claviers et les guitares se complètent et s’équilibrent à merveille.
Sans être extraordinaire le son de cet album enregistré en public est plus que correct.
Bizarrement l’album débute par « The big sleep » le titre faible du disque mais ensuite laissez vous emporter par les meilleurs morceaux du groupe « Strange machine » , « My electriciy », « Sand and mercury », « Nighttime birds », « On most surfaces (inuit) », « Liberty bells » « Eleanor » (ce dernier seulement sur la version bonus).
De bonnes versions mais qui toutefois n’égalent pas les titres studio. Mais ne boudons pas notre plaisir The Gathering est alors au sommet de sa forme (concerts enregistrés en 1999) et cet album est un aperçu de l’âge d’or de ce que je considère comme le meilleur groupe de métal planant / atmosphérique (avec Anathema dans genre légèrement différent), tout en beauté et finesse mais sans négliger l’agressivité et l’énergie (apportés par de longs riffs de guitares).
Et surtout un groupe qui savait électriser son (fidèle) public.
Les trois extraits ci dessous sont live (mais pas tirés de Superheat)
Strange machines
https://www.youtube.com/watch?v=1HUMwinV2AQ
Liberty bells
https://www.youtube.com/watch?v=TBSZqIuEhKM
Nighttime birds
https://www.youtube.com/watch?v=ffkN3EVGurQ