Tu traduis mes pensées comme on traduit homère...
Que les chose soient claires, je suis fan d'Hubert Félix Thiéfaine depuis mes 14 ans et je dois dire que je ne m'attendais pas à ce qu'un fois de plus, il me colle à genoux, haletante, à me demander pourquoi je prenais encore la peine d'écrire une ligne tant il est vrai que JAMAIS je n'arriverai à la hauteur de ses textes.
Au niveau de la poésie, ces "suppléments de mensonge" sont une réussite. Je me demande depuis combien de temps j'avait été à ce point transportée par des textes. Quand j'écoute "les ombres du soir", je suis partagée envers une admiration béate et une grande tristesse car comment arriver à la perfection de "elle dit c'est pas saint augustin qui joue du violon dans les bois et Paganini, encore moins", ça semble étrange mais je la crois."
J'aime aussi le refrain si typiquement "Thiéfainesque" de "lobotomie sporting club" qui n'est pas sans m'évoquer le mythique "113ème cigarette sans dormir."
Personne en France, personne en Europe, peut être même dans le monde n'a la puissance poétique d'HFT. Personne n'est capable de mettre en musique des mots aussi uniques que "et toi tu cherches ailleurs les spasmes élémentaires qui traduisent nos pensées comme on traduit homère...."
HFT, j'aimerais que tu traduises mes pensées comme on traduit Homère car les mots que tu mettras sur elle en feront des textes ésotériques voguant sur la nuit rimbaldesque.