Alors que le rock’n’roll est en perte de vitesse, un nouveau sous-genre apparaît : la surf music. Tous les fans des Beach Boys le savent, c’est avant tout une histoire familiale. Brian Wilson, et son cousin Mike Love, composent une chanson (Surfin’) pour son frère Dennis, le seul surfeur de la bande. Pourquoi ne pas faire un groupe à la gloire du surf ? Le groupe sera facile à composer. Brian (chant, basse) ramènent ses frères, Dennis (batterie) et Carl Wilson (guitare), le cousin Mike Love (chant) et un pote de lycée, Al Jardine (guitare). Al Jardine quittera le groupe après l'enregistrement de Surfin' pour finir ses études et sera remplacé par David Marks. Gary Usher, musicien ayant déjà fait ses preuves, aide aussi le groupe à la composition. Le père Wilson, Murry s’occupe de la production. Mais ce qui différencie les Beach Boys des autres groupes c’est l’astucieux mélange entre harmonies vocales (Vocal, Doo-Wop) chères à Brian et la surf music et le rockabilly. Leurs fringues sont empruntés au Kingston Trio, une autre grande influence. Enfin, l’orchestration minimaliste et simpliste voire « garage » bienvenue pour les premiers albums contribue également au succès.
Pour revenir à l’album, il est d’abord extrêmement court mais ce sera une constante chez les Beach Boys (12 titres pour 25 minutes). La chanson-titre s’impose comme un petit classique. Les mélodies de Ten Little Indians et Little Miss America (une autre reprise) restent en tête et 409 inaugure efficacement les chansons sur les voitures. Pour le reste, c'est assez homogène et certaines idées sont de mauvais goût aujourd'hui (Heads You Win, Tails I Loose, Cuckoo Clock, County Fair, l'instrumental Mawn Dawg). Bref, je suis assez mitigé de ce premier effort.