On ne peut faire qu'un Parklife
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Peu d'albums peuvent se targuer de porter aussi bien leur nom que ce deuxième opus du trio de Southampton. En effet, dès les premières notes du titre éponyme, on sent toute la puissance de la guitare, vraisemblablement inspirée par celle de Jimmy Page, mais aussi l'influence garage, voire punk par moment (à l'image du tonitruant motif de You're Not Pretty But You Got It Goin' On), qu'on retrouve à l'heure actuelle dans des formations comme Royal Blood. L'aura du Zeppelin se sent également dans l'alternance entre les ballades-notamment la plutôt réussie Bruises, dont l'atmosphère pourrait nous faire penser au Radiohead des débuts-et les morceaux plus énergiques.
Cependant, là où Led Zeppelin a su créer des albums complets, complexes et complémentaires, Band of Skulls échoue en nous servant, à la fin de son disque, un enchaînement de ballades sans grand intérêt qui contrastent bien trop avec les vigoureuses mélopées entendues précédemment et qui ternissent finalement ce disque de l'ombre de l'incohérence.
Bref, un album qui, dans un premier temps, nous rassure doucement sur la santé du rock au XXIè siècle mais qui finit par nous laisser un goût amer dans la bouche.
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Créée
le 18 juil. 2017
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