Ils recréent une tradition tirée de la mémoire de Thrace, de la Mer Noire turque ou de Finlande. Pour Leis Auras ils mettent en musique un texte du poète occitan Roland Pecoud, et pour La Bourdique, ils arrangent des mots du gascon André Minvielle sur un air crée par son ami Richard Hertel. Ils composent autour de quatrains en persan, en grec et animent les vers de Rumi (XIIIe siècle). Parfois la langue est inédite (Sorcière ou Râh), parfois la musique parle d'elle-même comme sur les deux interludes où desfantômes électriques ou électro chantent leurs secrets.