Le fait que cette belle pochette si évocatrice serve d'emballage à un opus si monotone, long, chiant, et misant tellement tout sur Kari Rueslåtten (qui n'a pas le charisme d'Anneke van Giersbergen ou Liv Kristine), la pseudo technicité de ses faire-valoir et un aspect prog à revoir (c'est pour ça les 19 minutes du dernier morceau ?) est effectivement à pleurer ou presque.
Bon, on a bien des moments où elle n'intervient pas, des (trop rares) claviers à l'aspect cheap charmant au demeurant, des bruits de vagues et des guitares vaguement mélodiques et presque belles (doucement, niveau émotions transmises, on est pas au level de la première période d'Anathema), mais elle n'allait pas non plus donner de la voix pendant 1h06 non stop, juste suffisamment de temps pour tenter de convaincre qu'elle a du talent (elle opère dans un registre lyrique t'vois, ethereal wave, heavenly voices t'vois, donc automatiquement elle en a t'vois, c'pas une d'ces chanteuses pop à la con t'vois) et que son groupe va aller loin, mais il y a de quoi être sceptique...