The last shadow puppets and the raiders of the lost POP .
Un bien bel album que " The age of the understatement ".
Alex Turner le chanteur et leader emblématique des Arctic Monkeys et Miles Kane chanteur des Rascals, ont eu l'idée lumineuse de redonner son lustre d'antan à la Pop Anglaise.
Le talentueux Turner et sa horde de singes de l'Arctique, qui avec le survitaminé " Whatever People Say I Am, That's What I'm Not" avait réveillé le Rock Anglais, accompagné d'un Kane n'ayant jamais été aussi bon que sur cet album et qui ne le sera surement jamais autant, s'attaque donc aux racines de la Brit Pop.
Une Brit Pop des débuts. Des prémisses 60's, aux couleurs joliment surannées, comme on ne pensait plus pouvoir en contempler de nos jours. Des morceaux travaillés avec une finesse d'esprit, une intelligence et une connaissance des glorieux ancêtres, impressionnante pour des gamins d'à peine 20 ans au garrot.
Les mômes se lâchent !! Tout y passe !!
Les cuivres chauds et langoureux deviennent criards et dissonants au hasard des chansons.
Des cordes frémissantes et douces comme un cul de fille se vêtissant de stridences Punk pour terminer un morceau en apothéose.
Les voix se mêlent à merveille. Un équilibre qui n'est pas sans rappeler le duo magique Lennon/ McCartney bâtisseurs de cette Pop créative des années 60.
Une densité musicale magnifique, des envolées lyriques d'une puissance "Morriconesque", te faisant pousser chapeau et cigare plus rapidement que ne met le Clint pour défourailler son Smith et Wesson.
Une ampleur symphonique superbe mais jamais tapageuse. Toujours contrôlée...
Et puis ce petit côté chic, fin d'été sur la "French Riviera". Cet air classe sans s'en apercevoir. Du genre Beau gosse qui s'ignore.
Un album qui a le pouvoir de faire revivre avec classe et intelligence des années 60 aux douces couleurs pastels.
Où la vie, vue au travers de ce voile transparent que les femmes de cette époque mettait autour de leur cou, reste éternellement belle et ensoleillée, à bord d'une décapotable sur les hauteurs de Monaco ou sur le bitume d'Hollywood bld.
Des 60's fantasmées, .... mais au final, tellement plus belles que les vraies.