Rien à dire sur "The Age of Understatement" - titre pompeux et inutile, largement à l'image du disque -, si ce n’est que l’antipathique Alex Turner a décidément bien de la chance avec les media, qui portent au pinacle chacun de ses efforts. Malheureusement, à la différence des disques des Arctic Monkeys, groupe un peu secondaire mais franchement estimable, il ne se passe pas grand-chose ici : avoir découvert la semaine dernière Scott Walker et le confondre avec John Barry n’a pas rendu Turner meilleur compositeur, et ce disque égrène les platitudes, pas toujours déplaisantes d’ailleurs (le single, convaincant !). Impossible en tout cas à écouter entièrement sans tomber de sommeil, c’est un signe ! Et dire que, pendant ce temps, le public de Neil Hannon se rétrécit comme une peau de chagrin ! [Critique écrite en 2008]