Le syndrome de la page blanche

Le titre de cette critique ne d'écrit pas The Beatles, juste le titre faisait aguicheur.

Par où commencer ? On passe de la musique passable (Don't Pass Me By) au chef-d’œuvre (Back In The U.S.S.R., Martha My Dear, Julia, le très controversé Revolution 9...).

Après avoir pris connaissance d'Abbey Road je pensais avoir écouté le meilleur album des Beatles avant de tomber dans ce nid à pièces sonores toutes plus fabuleuses les unes que les autres. Dans certaines critiques négatives je retrouvais la ressemblance de certaines ballades telles que Dear Prudence, Black Bird, Rocky Raccoon, Mother Nature's Son, et certes a la première écoute on peut les confondre mais à y faire attention elles sont très variés. Je tiens souligné que Rocky Raccoon n'a rien à faire ici, c'est l'un des meilleurs morceaux (avis douteux).

Happiness Is a Warm Gun > While My Guitar Gently Weeps, au moins ça c'est fait.

Le pied c'est la fin, après 1h20 de musique autant varié, passant du rock au blues à la chanson stupide tu entends Revolution 9. Les dernière notes de Cry Baby Cry résonnent et laissent entre un piano mal veillant, des voix sans aucun sens parlent, tandis qu'une musique classique se lance dans l'oreille gauche, la droite continue avec ce piano.

Cette expérience musical est unique et est terrifiante, ça sera la première fois que vous aurez peur en écoutant une musique.

La seule façon de l'apprécier : être en boule dans son lit et s'aventurer dans cette jungle faite de son n'allant pas ensemble.

Et quoi de mieux pour finir l'album que Good Night, The Beatles sait qu'il se commence la journée et ce fini la nuit (mon cas). Cette douceur après un tel vacarme c'est du génie !