Célébré un peu partout sur la planète par les gens intelligents et de bon goût, "The Besnard Lakes Are the Roaring Night" (quel titre !) m’a personnellement laissé un peu froid : j’ai bien vu d’où le groupe venait (My Bloody Valentine meets Neil Young et les Beach Boys, pour faire simple) et où il voulait aller, vers un rock psychédélique à la fois aérien (climatique, même...) et entêtant, mais j’ai personnellement trouvé que cela ne fonctionnait qu’une fois sur deux, parce que trop souvent la force (ou la beauté...) des morceaux était sans doute un peu insuffisante par rapport à la puissance des moyens déployés pour les propulser vers un ailleurs épique, voire prométhéen. Ceci dit, ce serait ridicule de déconseiller l’écoute de cet album hors du commun à quiconque recherche de nouvelles aventures musicales : il y a fort à parier que le fan club de The Besnard Lakes va croître sensiblement dans les années qui viennent…
[Critique écrite en 2010]

EricDebarnot
5
Écrit par

Créée

le 6 juin 2014

Critique lue 118 fois

1 j'aime

Eric BBYoda

Écrit par

Critique lue 118 fois

1

D'autres avis sur The Besnard Lakes Are the Roaring Night

The Besnard Lakes Are the Roaring Night
Kristoffe
8

Critique de The Besnard Lakes Are the Roaring Night par Kristoffe

...Are The Roaring Night semble émerger d'une litanie instaurée par ...Are The Dark Horse, comme un éveil, à la fois funeste et glorieux. Tout ici est force, s'axant autour de deux chapitres...

le 24 déc. 2011

1 j'aime

The Besnard Lakes Are the Roaring Night
denizor
8

Critique de The Besnard Lakes Are the Roaring Night par denizor

Après avoir été un cheval noir (are the dark horse), The Besnard lakes fait désormais rugir la nuit. Les Canadiens ont l'art de trouver des titres d'album originaux. La musique n'est pas en reste. On...

le 4 sept. 2015

Du même critique

Les Misérables
EricDebarnot
7

Lâcheté et mensonges

Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...

le 29 nov. 2019

205 j'aime

152

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

191 j'aime

115

Je veux juste en finir
EricDebarnot
9

Scènes de la Vie Familiale

Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...

le 15 sept. 2020

190 j'aime

25