Franchement, c'était pas gagné.
Il faut dire que je partais avec de sacrés à priori sur le groupe de Gerard Way et leur musique à mi chemin entre punk pop et emo.
Seulement voilà, un pote a réussi à bien me vendre le schmilblick alors je me suis dit pourquoi pas...
Et je reconnais que c'est pas du mauvais taffe, loin de là, j'ai même eu quelques bonnes surprises !
Pourquoi seulement 6 du coup ? Je ne sais pas vraiment, pas assez de titres vraiment marquants peut être ? J'aurais tout à fait pu mettre un 7 bien mérité à cet album car je conçois parfaitement qu'il puisse plaire de part son ambiance que je qualifiais dans le titre de "Burtonnesque", j'entends par la une atmosphère de mort tournée en dérision, burlesque.
D'un point de vu musical, cet album ne réinvente clairement pas la punk pop mais peut se venter de son métissage intéressant et bien mené avec le style emo et post hardcore (des styles avec lesquels je suis très peu familier et pas franchement client). D'autre part, l'introduction d'instruments symphoniques peu attendus dans ces styles sont une agréable surprise (piano, violon(s)...) quand ils ne sont pas utilisés de façon trop tire-larme (cf l'intro au piano de Cancer).
Parlons des titres justement.
A première écoute, quelques titres demeurent marquants (mais peut être pas assez en nombre) : l'énormissime Mama qui est de loin mon préféré de tout l'album. Pas grand chose à redire sur ce titre, si ce n'est peut être des refrains trop "lisses" et attendus les rendant en deçà du reste de la chanson.
On retiendra également Welcome to the Black Parade pour son intro et son solo (aujourd'hui très connu) plus que pour le reste de la chanson qui, selon moi, reste un son punk pop très basique. Enfin on pourrait citer I don't love you et House of Wolves comme titres sympas.
Enfin avec cet album, Way et ses compères tout de noir vêtus nous offrent quand même beaucoup de leurs grands titres qui nous émergent assez facilement dans l'univers plus que singulier de leur album.
En cela, c'est un pari réussi.