Le premier album des Boomtown Rats arrive en 77 comme une mélasse groupant les stigmates punks, une recherche de superbe à la Bowie, et une esthétique big band rock style Springsteen, comme une fusion de toutes les modes en cours pour mieux les transcender, ou, faute de mieux, les exploiter. La transcendance, pour moi, n'a pas eu lieu, mais il y a une efficacité et un son qui claque, sans aucun doute, qui font que même si je voulais en vouloir à Geldof, je resterais bien forcé de dire que son pastiche a du chien, et qu'il me fait bouger la tête comme il se doit ! La deuxième face ralentit un peu et se perd en chansons un poil longues, cela dit.