Le bilan
Voilà, la cinquantaine est là, et, avec elle, le besoin de faire le bilan se fait pressant. Bien entendu, Mark Oliver Everett étant un grand angoissé, un fondu de la dépression terminale, ce bilan ne...
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le 14 sept. 2014
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Voilà, la cinquantaine est là, et, avec elle, le besoin de faire le bilan se fait pressant. Bien entendu, Mark Oliver Everett étant un grand angoissé, un fondu de la dépression terminale, ce bilan ne va pas être bien folichon : tout a foutu le camp, mon brave, et E. se sent diablement coupable de tout cela. Des filles qu'il a trahies ou perdues, de sa famille qu'il n'a pas bien aimée, de sa vie qu'il n'a pas bien vécue. Des banalités, oui, certes, mais débitées avec cette sincérité un peu simpliste et pourtant déchirante qui a toujours caractérisé les meilleures productions de eels. Il donc facile de se laisser entraîner doucement dans cette morosité soyeuse, d'aimer ce disque pour sa déprime cotonneuse et finalement assez confortable, et ce d'autant, qu'à la fin, eh bien, Mark nous dit que cela lui a fait du bien, et qu'il est reparti pour un tour. Tant mieux pour toi, Bro ! Nous, on déplorera surtout que les mélodies de ces "Cautionary Tales" soient paresseuses, et que ce nouvel album de eels se distingue difficilement de plusieurs de ses prédécesseurs, au spleen assez identique. [Critique écrite en 2014]
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le 14 sept. 2014
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