C'est la saint Valentin, aujourd'hui. Le hasard, fait bien les choses, je devrais recevoir d'ici peu une enceinte qui va se mettre en couple avec la première du genre qui attendait depuis des années dans mon grenier pour une raison presque indéfinissable.
Y a 10 minutes, je profitais du soleil de février pour bricoler deux trois trucs dans le jardin quand je vois passer le facteur à vélo. Je m'approche du portail pour le saluer et v'la t'il pas qu'il me tend un carton, pile la taille d'un vinyle, le macaron son-video.com estampillé dessus. Mais oui, c'est vrai, j'ai pris Dark Side en même temps, j'avais complètement oublié et tout de suite une petite excitation. Je prend une photo, je crée un fil sms (un peu comme facebook mais sans facebook) avec mes vieux potes et j'envoie.
Pour vous dire, la plupart du temps, un sms à n'importe lequel d'entre eux peut attendre jusqu'à deux ou trois jours pour recevoir une réponse. Sur ce coup, ça n'a pas arrêté de bipper, la petite excitation s'est transmise à travers les ondes et le temps de 2 ou 3 minutes, on avait tous rajeuni de presque trente ans maintenant (musique de vioques déjà à l'époque)
S'il y a une magie avec ce disque, et le groupe en général, elle est là. Pink Floyd, c'est un peu plus que toutes les choses qu'on lui prête, c'est une musique de transition, dans un sens universel.
Des sixties aux eighties,
des hippies aux yuppies,
du rock n' roll à la new wave
de l'adolescence à l'age adulte,
des problèmes de boutons aux problèmes de capillarité
de l'esprit de groupe, à la solitude
de l'innocence au cynisme
de l'apprentissage au monde professionnel
du porte monnaie vide aux échéances
de la guimbarde à la berline
de mon paquet de feuille à rouler à mon footing
de la vieille platine 33 tours qui faisait un bruit du tonnerre en tournant
à ma platine hip o select mega tendance qu'on voit dans tous les films
du vinyle de récup qui grésillait tellement qu'il dévoyait toute réputation sonore de l'album
à ma ré édition qui parait-il est plus que convenable.
De mon enceinte seule à sa jumelle stéréoscopique
Tous les petits aspect de notre vie, alors, en devenir nous étaient contés
à nous une petite bande de branleur, avachie et enfumée autour du phono
Il suffisait de mettre la première face
puis la deuxième...
https://www.senscritique.com/album/Wish_You_Were_Here/critique/165919638
https://www.senscritique.com/album/The_Endless_River/critique/228823392