Contexte :
Depuis mes 15 ans, j'ai toujours été grand fan de ce groupe. Les deux premiers albums m'ont tout particulièrement touché: surtout le self-titled. J'ai aussi beaucoup aimé l'incursion vers des rythmiques plus douces et posées avec le Vol.3 (notamment Danger Keep Away et Vermilion).
J'ai écouté les 3 autres mais moins aimé.
En ce qui concerne cet album, c'est une -légère- décéption. En effet, aujourd'hui. à environ 2 ans de la sortie de l'album, j'ai réalisé, avant d'écrire cette critique, que je suis incapable de nommer de mémoire plus de 2 chansons : Hive Mind et Finale. Ce sont les 2 qui m'ont marqué, et non, pas Time to sing, qui représente pour moi à l'évidence une chanson fait pour être une sorte d'hymne, c'est à dire qu'elle est faite pour être chantée par le public. À part cet aspect, je la trouve un peu fade et sans grand intérêt, d'une manière qu'on se fatigue vite au bout de quelques écoutes.
Pour revenir à mes deux pépites.
Hive Mind, le sûrement le meilleur morceau et l'un des plus lourd (avec Chapeltown rag). Peut-être un tout petit peu court, avec une fin qui laisse avec l'envie d'en écouter plus.
Finale, qui porte bien son nom: un titre presque relaxant pour un groupe comme Slipknot. Alors oui, ce n'est pas du metal, ou du moins pas dans le sens où on l'entend habituellement. Quand le groupe se met à utiliser des sonorités plus douces, il vise là où il faut. Malgré les critiques du type "Slipknot ça a changé, etc." force est de reconnaître que le groupe américain maîtrise son sujet dans beaucoup de sonorités différentes. Malgré tout, certains morceaux du début de l'album sont, tout de même, à mon sens, aux mieux oubliables : Warranty, Acidic, Heirloom, Medecine for the Dead (petit bonus tout de même pour cette dernière).
Dans l'ensemble, un album plutôt "mid" si on me permet l'expression. On a parfois l'impression de revoir le même fond, avec la forme qui change un petit peu. Mais ça reste Slipknot: la voix de Corey Taylor est toujours aussi au point, et la lourdeur du son est au rendez-vous.