The Hunger for More par Marc Poteaux
Le voici donc, le poulain de 50 Cent, lui-même poulain d’Eminem, lui-même poulain de Dre… On s’y perd presque. Bref. Après le carton de l’album de 50 Cent, on voyait en celui-ci l’autre homme aux mains d’or du rap. On se trompait. 50 Cent est capable de polir, de redonner des couleurs, de mettre sous une bonne lumière, mais pas de transformer un morceau de charbon en diamant. Lloyd Banks n’est pas un mangeur de Werther’s Original (pour les néophytes : exceptionnel), et aurait été certainement éclipsé s’il ne s’était s’agit de l’ami d’un illustre rappeur. Bref, même si quelques titres surnagent ça et là, et malgré la présence, outre de son mentor, de Snoop, Eminem, Nate Dogg, et quelques autres, l’ensemble est bien moyen et ne fait pas honneur à son crew … Ca sent le bac à soldeur ….