Il faut rire des concept-albums, plaie purulente du rock des seventies (la preuve, c'est que même le "Tommy" de nos années-lycée est à peu près inécoutable aujourd'hui...). En rire, oui, mais reconnaître qu'il y a eu des exceptions. Et ce "...Village Green..." en est une de taille, tout simplement le plus beau témoignage du talent mélodique de Raymond Douglas Davies, que l'on aime d'habitude plutôt distillé en single... Avec en plus, signe de ces temps bien allumés, une petite dose d'étrangeté sur les vertes pelouses de l'Angleterre de carte postale, et un filet d'arsenic dans la tasse de thé. [Critique écrite en 1993]

Eric BBYoda

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