Mikael Åkerfeldt avait de nouveau envie de crier et ça fait du bien.
Je ne me considère pas comme un fan d'Opeth mais ces trois dernières années j'ai découvert tous leurs disques avec parfois l'impression d'écouter deux fois le même on ne va pas se mentir. Disons que selon les périodes, ils travaillent parfois le même genre de sonorités jusqu'à ce que ça ne les inspire plus. Ils sont d'excellents musiciens dans tous les cas, peu importent la direction que les albums de la célèbre formation suédoise peuvent prendre.
Ici c'est une dimension orchestrale qui vient s'ajouter aux structures complexes des morceaux typiques du groupe, en plus de retrouver le growl pour une bonne partie du chant. Ça s'intègre très naturellement aux différents titres où on a d'abord 7 "paragraphes" avant un morceau final intitulé A Story Never Told. Ce qui m'a surtout plu c'est qu'au niveau de la durée des morceaux c'est assez équilibré pour une fois, et que c'est pile ce qu'il fallait. Ce n'est pas trop répétitif et on passe d'une ambiance à l'autre sans avoir eu le temps de se lasser.