de retour en force
ABC un groupe culte des annees 80's qui n'a jamais ecouter un single ou album de ABC a par les jeunes pourri d'aujourd'hui en 1982 le grand succes de l'album de the lexicon love et de ses tubes...
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le 24 juin 2016
Que faire quand tu es un vieux groupe Synthpop en fin de carrière, dont plus grand monde ne parle, qui n'a eu comme principal succès qu'un album au début des années 80 ? Facile ! Une suite ! Un sequel ! Les années 2010 en sont friands ! Et Martin Fry l’a bien compris ! Ça me semble quand même un constat d'échec pour le bonhomme, après avoir essayé pendant plus de trente ans à dépasser le succès de Lexicon of Love, y revenir… Mais soit… Écoutons un peu tout ça.
Déjà, on ne peut que déplorer l'absence de Trevor Horn à la production. C'est con à dire mais en faisant une suite, Martin savait que le public allait jouer au jeu des comparaisons. Où sont passées les grosses basses funkys à la Chic, les effets de saccade à la Art Of Noise ? De l'écurie originale, on ne retrouve qu’Anne Dudley, qui offre ses magnifiques arrangements orchestraux pour « The Love Inside the Love » et la moins marquante « Brighter Than the Sun ». En production, nous avons Gary Stevenson, surtout derrière des œuvres de Go West et Rick Astley.
Bon, admettons qu'ils n'aient pas eu l'envie de faire une copie nostalgique et grossière de Lexicon, on ne peut que saluer l'initiative. Mais qu'a donc en commun cette suite avec l’œuvre originale ?
Tout d'abord, Martin Fry et ses paroles, toujours aussi ironiques, prenant même avec dérision dès le titre d'ouverture « The Flames Of Desire » le concept de séquelle « Is it True, or is it déjà-vu ? » dans un générique façon James Bond. Sauf que Martin a maintenant le recul nécessaire du cinquantenaire pour parler d'Amour et c'est avec plaisir que nous écoutons alors les traits d'humour de dandy qu'il place sur le sujet. Il est à noter que la pochette est sublime, même plus que l'original je dirais.
Il y a aussi sur cet album beaucoup de cordes ; c'est là sa qualité et son principal défaut. Si l'original arrivait à mélanger ingénieusement acoustique et électronique avec un soupçon symphonique, l'orchestre est ici omni-présent, sur tout les titres, parfois trop. Les plus malins me rétorqueront qu'ils ont réussi à obtenir enfin le côté cinématographique déjà espéré en 82. Ils n'auront pas tort. Cependant, qui ne l'a pas déjà fait depuis ? (Je pense à Robbie Williams par exemple, que j'ai cru entendre plusieurs fois durant l'écoute de l’album).
Enfin, il est à noter l'absence de tubes de la trompe de « Poison Arrow ». « Viva Love », le premier single choisi, en est très loin, en fait trop. Une bonne partie des morceaux ne tiennent que sur un simple ”hook” et une bonne partie de ces “hooks” sont un brin forcés. Le « Fool, fool, fool, fool, fool » de « Confessions of a Fool » par exemple m'est particulièrement insupportable. Les « Kiss Me Goodbye » ou « Singer not the Song » sont déjà plus agréables à l'oreille et le refrain de « The Ship of the Seasick Sailor » reste sans doute le plus complet et réussi.
En tout cas, Martin aura réussi son coup puisque Lexicon of Love II sera plus chroniqué que ses précédents albums, les retours étant majoritairement positifs. Pour ma part, malgré les écoutes répétés, je ne retrouve jamais le génie de leur pièce maîtresse, sur laquelle n'est puisée qu'une certaine grandiloquence, ici grand-guignolesque. Cette suite fait tout de même un travail honorable pour une entreprise risquée à la base, assez bien produit pour convaincre et ne pas déserter.
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Créée
le 2 févr. 2018
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