On vous a installé le double poutrage.

Et vlan, alors que je croyais avoir fait le tour du Mélodeath scandinave pour cette année, voila qu'on me rappelle qu'il faut aussi que j'écoute le dernier Soilwork.
Alors bon, j'ai jamais trop écouté ce groupe (alors que pourtant j'aime bien ce qu'il font, c'est un peu con), et en plus c'est un double album qui étale la durée sur +/- 1h20 ? "Mouais", me dis-je alors.

Puis bon, je lance la galette (enfin, la première sur les deux), qui démarre sur "Spectrum Of Eternity", après quelques secondes bien mélodieuses, on rentre dans le vif du sujet, et la, y'a pas a chier, ça déboîte sec. Un blast qui met la dose, un riff pas au rabais non plus, et un refrain qui va bien.
Une bonne surprise qui me pousse donc à continuer, et j'ai eu raison, parce que putain, (excusez le langage un peu cru, mais zut) ce double album déchire.

C'est soigné, varié, on prend du Death Mélodique aux registres variés, avec du chant clair à foison, mais aussi du growl typique quand le besoin s'en ressent.
On a des morceaux bien bourrins comme "Spectrum Of Eternity", déja cité, mais aussi "Let The First Wave Rise", qui comme son nom semble l'indiquer, est une violente vague qui va vous nettoyer les esgourdes.
Plus branché belles mélodies ? Les deux title-tracks sont redoutables, "The Living Infinite II" est un régal auditif.
Mélangeant poutres instantanées et titres plus expérimentaux, ce double album ne lasse pas malgré la quantité de contenu et surtout, ne comporte pas ou peu de défauts.
Sur cette double poutre, il n'y a pas de morceau en dessous du reste, au contraire, ils défouraillent tous, et certaines pistes sont juste un cran au dessus.

Y'a tellement a dire sur cet album, mais je vais essayer d'aller au plus simple : The Living Infinite, c'est bon, mangez en.
Parce que malgré une durée qui peut faire peur, c'est une véritable claque. Puis si vous avez pas trop le temps, ça tombe bien, vous avez qu'a écouter le premier CD, puis vous gardez le second pour plus tard. C'est cool, le boulot est déjà fait, y'a plus qu'a déguster.
Dire que j'ai failli louper ça, enfin, mieux vaut tard que jamais comme on dit.
J'avais mis un 9 au début, mais en fait, en ré-écoutant l'album pour cette critique, je me dis que merde, j'ai bien le droit de mettre un 10 pour Soilwork, qui ne lâche non pas une seule poutre Mélodeath, mais bien deux en même temps.

-CD 1-
Spectrum Of Eternity : 9/10
Memories Confined : 9/10
This Momentary Bliss : 8/10
Tongue : 8/10
The Living Infinite I : 8/10
Let The First Wave Rise : 10/10
Vesta : 9/10
Realm Of The Wasted : 9/10
The Windswept Mercy : 7/10
Whispers And Lights : 8/10

-CD 2-
Entering Aeons : 7/10
Long Live The Misanthrope : 10/10
Drowning With Silence : 8/10
Antidotes In Passing : 7/10
Leech : 7/10
The Living Infinite II : 10/10
Loyal Shadow : 8/10
Rise Above The Sentiment : 8/10
Parasite Blues : 10/10
Owls Predict, Oracles Stand Guard : 8/10