The Living Infinite par Joro Andrianasolo
Seuls reproches que je ferais: -Pas original, c'est du Soilwork très Soilwork.
-Je ne comprends pas très bien l'utilité d'avoir fait un double album car les deux disques n'ont aucun véritable élément distinctif. Peut-être juste la présence de deux ballades sur le CD2, mais c'est tout.
-C'est long ... MAIS ... c'est suffisament bon pour ne jamais me saouler.
Bordel, ils doivent avoir retenu très fort leur inspiration pendant des années avant de pondre ça. J'ai beau être de ceux qui ont un petit peu apprécié The Panic Broadcast, celui-ci est infiniment supérieur.
Soilwork font ce qu'ils savent faire et ça faisait très longtemps qu'ils ne l'avaient pas aussi bien fait. Zéro révolution, ils ont choisi de présenter à peu près toutes les facettes de leur musique depuis le début des années 2000. L'agression, la mélodie-qui-tue, les solis techniques et épiques, Speed qui n'a surement jamais aussi bien chanté depuis que je le connais et Verbeuren qui tourne à plein régime. On retrouve même un peu plus les ambiances éthérées mélancoliques de Figure Number Five et un morceau limite doom metal en conclusion du deuxième disque.
Je retiens surtout: le monstrueux Spectrum of Eternity, Leech et Let the first Wave Rise pour les titres les plus rapides et brutaux ; Vesta, Tongue, le morceau-titre en deux parties, Whispers and Lights et Rise above the Sentiment pour les titres qui mêlent un peu tout ce qu'ils savent faire ; Antidotes in Passing, encore une fois Whispers and lights et l'instrumentale Loyal Shadow pour l'émotion et ... et puis merde tout l'album tue ! ... ou bien c'est mon fanboyisme qui s'exprime, ça faisait vraiment longtemps que je n'ai pas autant pris mon pied en écoutant Soilwork !
Un retour qui fait vraiment très plaisir