Ils kiffent leur life (alors qu'avant le groupe la détestait, la life, d'ailleurs, à l'écoute de trucs comme ce single, et malgré l'évolution incroyable du groupe qui reste fascinante et un pied de nez à bon nombre de leurs anciens collègues du death doom et du gothic metal qui n'ont pas bougé d'un iota, c'est à se demander si Anathema n'allait pas mieux quand ils n'aimaient pas la vie), s'aiment et y a rien qui pourra les séparer, pas même la mort, tu peux comprendre ça ou tu t'es même pas occupé du contenu de la chanson et est encore à te demander si à ce train-là, la comédie musicale et le featuring avec Céline Dion (que j'adore, surtout que c'est pas forcément plus niais et moins recherché que ce qu'on a là, mais c'est pas ça la question) étaient pour bientôt (The Optimist et sa pochette dégueulasse montreront que non, mais on en avait jamais été aussi proche) ?
Ben si t'a pas prêté attention au morceau original et te demandait même ce que Darren White en a pensé la première fois qu'il l'a entendu, on te le ressort en piste 3 en modifiant juste l'intro (où apparaissent effectivement des nappes de synthés vaguement « ambient », de quoi possiblement justifier le titre on va dire) et en faisant résonner encore plus les voix, mais si t'es amateur de vrai ambient, tu te dis qu'il y a tromperie sur la marchandise et prise de l'auditeur pour un con (alors qu'une vraie version ambient des sons plus progressifs et « atmosphériques » du groupe comme ici serait plus qu'intéressante), et si t'es pointilleux comme moi, tu te demandes pourquoi Coda et cette piste 3 n'ont pas directement figuré sur Distant Satellites et sa pochette magnifique, peut-être parce que la vraie Lost Song, c'est elle, qui sait ?