Je ne peux pas dire que la première saison m'ait emballée, puisqu'elle se résumait à suivre le gars casqué d'un endroit à l'autre, à la recherche d'une information qui l'emmènerait encore ailleurs dans l'épisode suivant. Un peu maigre, comme intrigue. Quand cette deuxième saison a commencé par une longue et soporifique baston avec un ver des sables à la Dune, au milieu d'un village du Far Wast, mes paupières tombaient toutes seules. D'autant qu'après vingt plans sur l'arrivée de l'horrible bébête, un personnage plus loquace que les autres a jugé bon de s'écrier : "Le voilà !". J'ai pensé toucher le fond. J'avais déjà vitupéré dans ma critique de la saison 1 contre l'indigence des dialogues, c'était reparti de plus belle. Le deuxième épisode était à l'avenant, et il a fallu attendre le troisième pour voir quelques bricoles d'intérêt arriver. Heureusement, une Jedi (désolée, la touche "spoiler" ne fonctionne pas encore dans cette nouvelle version de Sens Critique...) a fini par apparaître dans l'épisode 5, me secouant un peu de ma torpeur. Mon conseiller officiel en goodies Starwars m'ayant vendu l'épisode final avec enthousiasme, et notre petit neveu m'ayant consciencieusement spoilé tous les rebondissements grâce aux indiscrétions de ses camarades de classe, j'étais impatiente de voir surgir Qui-Nous-Savons (cette fois, j'anticipe...) au terme de la confrontation finale des Pieds Nickelés de l'espace avec les Dark Troopers, dont j'avais mal compris le nom (Tarte Troopers, c'était moins digne, mais, finalement, ça leur allait comme un gant). Bref, l'apparition finale a fini par se produire, Montjoie, non sans que les pauvres ricanements de Moff Gedeon pour faire enrager ses ennemis n'aient contribué à me démotiver gravement. Mais une fan est une fan, et les trilles de R2 sont toujours comme des chants de sirène à mes oreilles. Le Mandolorian est fini, vive Boba Fett, donc, et c'est reparti pour un tour sans grande illusion sur la capacité de Disney à produire des mini-séries captivantes d'un point de vue scénaristique. Heureusement que les Épisodes 7, 8 et 9 étaient franchement moins poussifs. Il faudrait songer à mettre davantage de sous dans les scénarios...