Si l'on compare The Now Now à Plastic Beach ou au premier album, on ne peut que constater une certaine régression. Mais la magie Damon Albarn est toujours là, et réserve tout de même quelques fulgurances.
Les grands albums de Gorillaz avaient une diversité musicale incroyable, mêlant électro, punk rock, funk, musique arabe, vieille pop, hip hop, pour délivrer une impression nostalgique.
The Now Now suit un peu la mode du moment pour l'électro tournée vers les années 1980-1990. Du coup, les plages ont beau être bonnes, voire excellentes, arrivé à la fin de l'album, vous n'avez pas forcément envie de recommencer une écoute complète.
Certains morceaux se détachent : les guitares feel-good et décontractées de Isolation, la très bonne montée électro de Tranz, le lyrisme de Idaho. En revanche, d'autres morceaux donnent une impression de légère redondance. Et ce qui manque un peu, c'est l'impression de n'avoir aucune idée de la manière dont va se terminer un morceau que l'on pouvait trouver par exemple dans Plastic Beach (que je place pour l'instant en 2e position dans la discographie du groupe, derrière le premier opus et devant Demon Days).