Après le très moyen Born Villain, je ne m'attendais pas à un chef d'oeuvre de la part de Marilyn Manson et son album The Pale Emperor. Mais, à ma grande surprise, il s'agit probablement de ce que feu Manson a de mieux à offrir considérant qu'il n'est plus du tout ce qu'il était antérieurement. Ça n'a rien à voir avec une bombe mais demeure un opus très acceptable pour ceux qui veulent une dose d'ambiance " Mansonienne". En fait, il a roulé en boucle et je n'ai pas vu le temps passer.
Pourtant, il fait parti de ces disques où l'on ne conseille pas une pièce en particulier. Plutôt, on le laisse aller et on se fond dans le " mood" sombre, psychédélique, acide. Et comme opus d'arrière -plan, je crois qu'il mérite des éloges. En effet, j'ai apprécié la texture, l'énergie véhiculée, la voix ( pas juste reconnaissable, variée, volubile, malsaine. C'est d'ailleurs ce dont je m'ennuyais le plus en ce qui concerne le personnage.
Alors, pour un album dont je n'espérais rien, le résultat final s'avère positif sans pour autant être transcendant cependant. Il constitue, en outre, un rappel de ce qui a été fait précédemment avec la rage en moins. Parce qu'on attend quand même le titre rentre-dedans, la baffe, le coup de poing sur la gueule. On se ramasse plutôt avec une petite claque en arrière de la tête, juste secoué par la houle.
7.4/10 Bien qu'on ne retrouve plus le Marylin Manson d'antan sur The Pale Emperor, on accède du moins à une cuvée convenable, à des titres, qui, à défaut d'être très agressifs, demeurent intéressants dans l'ensemble...