The Seventh Seal par matic
10 ans exactement qu’on attendait un nouveau solo de Rakim après ses 2 premiers essais, « The 18th Letter » sortie en 1997 et « The Master » 2 ans plus tard (1999). Celui qui a révolutionné le flow dans le Hip Hop des années 80 et qui a mis de côté une pléiade de pseudo rappeurs avec leur flow linéaire est enfin de retour avec son nouvel album « The Seventh Seal ». La 1ère écoute n’est pas évidente puisqu’on ne retrouve pas beaucoup de repères de ces précédents projets, finit les 3 prod habituelles de DJ Clark Kent et les 2 de DJ Premier, 2 absences qui se font grandement ressentir malgré la présence d’un autre habitué, Nick Wiz qui produit les 3 derniers morceaux de l’album ainsi que le single « Holy Are You ». Si la plupart des beatmakers habituelles ne sont pas là, on retrouve quand même l’ambiance générale des prods de ses précédents projets mais en beaucoup moins convainquant et avec quasiment à chaque fois le même schéma qui revient, des refrains chantés par des guests et seulement 2 ou 3 apparitions de Rakim, sans pour autant être tous mauvais les divers refrains n’apportent rien en plus et auraient pu être échangé contre des scratchs efficaces auquel on nous avait habitué par le passé… Si on met de côté cette approche de l’album volontaire de la part de Rakim, il n’y a rien à redire sur le contenue des morceaux que ce soit au niveau des textes ou du flow, la maitrise du God MC n’est plus à démontrer et quand les rappeurs actuelles se battent pour savoir qui est le ‘Best Rapper Alive’ aucun n’est assez bête pour remplacer dans cet intitulé le mot ‘Rapper’ par ‘MC’, car Rakim reste Le MC de référence et même si cet album ne contentera peut être pas entièrement tous ses adeptes il fait quand même plus que plaisir à écouter ne serrait-ce que pour la présence de Rakim au micro qui reste indéniable. Et je pense qu’avec un peu de recul et pas mal d’écoutes ce projet trouvera sa place dans la discographie de Rakim, étant un fan absolu ça reste quand même un de mes très bon albums de l’année mais en dessous de ce que j’attendais, j’espérais.