Pertubator fait certainement parti du trio magique de la synthwave et, est, à mon sens, l'un des plus précis dans sa musique mais pour autant j'ai vraiment du mal à apprécier. En fait il n'y a pour dire qu'une seule musique de cet album qui retiendra toute mon attention et qui lui vaudra cette note élevée.


Il faut dire qu'au début ce genre musical ne m'emballait pas vraiment et j'ai toujours voué un culte à Carpenter Brut, le Charpentier pour les intimes. Cependant, je ne pourrais jamais me passer de Sentient qui est un petit bijou dans un écrin épais et luxueux. Vraiment cette musique est pour moi la clef de voûte de l'album, une œuvre pour les abonnés absents des grands classique de ce jeune artiste qu'est "La Perturbation" et Dieu sait que ce surnom est bien porté. D'un côté je pourrais qualifier son style comme étant plutôt mélodique mais restant dans une certaine violence entourée d'un étrange culte du macabre.


C'est là que Sentient, musique ressentant des émotions pures semble trahir avec talent sa ligne musicale habituelle. Malgré le ton plutôt sombre du son avec ses paroles très cyberpunk, il y a quelque chose de très romantique (le courant littéraire hein ! Pas les comédies un peu stupides) dans l'exploration des sentiments et notamment la peine inhérente et implacable, contrebalançant tous sentiments positifs.
Electric connections
That were dormant now ignite
It’s like another part of sight.
A second eyelid that was closed before


I don’t know which pain to listen to
Is it feeling, or being right?


Et toute cette belle écriture enrobée dans une musique plutôt calme, presque contemplative avec des sons assez complexes et recherchés. Mention spéciale à 2min38 où au sortir des premières envolées, on se retrouve dans le refrain au son le plus clair et simple. Il y a une sorte d'évidence musicale et presque scénaristique que je trouve vraiment très bien pensée et en parfaite adéquation avec le reste de la musique.


Je vous conseille aussi le clip, assez glauque et bien épileptique mais c'est une petite merveille.

Thepunkowl
9
Écrit par

Créée

le 28 janv. 2018

Critique lue 212 fois

Engy Near

Écrit par

Critique lue 212 fois

D'autres avis sur The Uncanny Valley

The Uncanny Valley
RaimbaultVal
10

Coup de maître...

Perturbator est un artiste à part dans le monde de l'électro, un petit français perdu entre la synthwave et le black métal avec quelques influences Trans... Le résultat est fabuleux. Depuis les...

le 9 juin 2016

3 j'aime

The Uncanny Valley
AntoSipe
9

Welcome back

Une grosse baffe. Je m'attendais à un album extraordinaire, et pourtant il est au-delà de mes attentes. Chaque piste est incroyablement entraînante, l'album enchaînant parfaitement les chansons...

le 5 mai 2016

2 j'aime

The Uncanny Valley
Cedric_Millac
9

Bim ...Ça c'est de la claque dans ma face

.... moi qui avait mis la barre haute dans l'attente de cette album .... je ne suis pas déçu !!! Vraiment un album extraordinaire

le 6 mai 2016

1 j'aime

Du même critique

Stone Butch Blues
Thepunkowl
10

La puissance de la simplicité et la douceur de la justesse

Lorsque l'on m'a tendu la délicieuse traduction française faite par un petit comité associatif, c'était avec cette phrase d'introduction:"Fais attention. Tous les gens qui l'ont lu m'ont dit que ce...

le 21 nov. 2019

14 j'aime

The Outpost
Thepunkowl
4

Un nanard ne nous déçoit jamais ou l'impossible quête de la fantasy pour "jeunes adultes"

Alors que je traînais sur mon site de streaming parfaitement légal, mes yeux ont accroché sur cette affiche si attirante dans son effroyable manque de moyen et de créativité et je me suis dit que...

le 11 sept. 2018

10 j'aime

Orgueil & Préjugés & Zombies
Thepunkowl
4

On dira que c'est un chouette nanard...

Étant une grande fan des romans de la grande Jane Austen, je suis passée par les cases parodiques du sujet, à savoir ce qui me fait taper sur mon clavier maintenant: Orgueil et Préjugés et Zombies...

le 23 juin 2016

8 j'aime

2