Ce chanteur écossais a une voix assez extraordinaire qui lui permet de monter dans les aiguës et d’être à l’aise dans de très nombreux registres y compris en reprenant du Gainsbourg (pour Françoise Hardy) avec « Comment te dire adieu », les Bee Gees (« To love somebody ») et même les Jackson Five (« Never can say goodbye » irrésistible !) : même si elle a été reprise par beaucoup d’artistes, c’est la version des Communards qui est restée dans les mémoires avec celle de Gloria Gaynor. On peut faire un constat similaire pour « Don’t leave me this way » car ces reprises semblent avoir été taillées sur mesure pour Somerville. Et sur les originaux, une chanson comme « Smalltown Boy » qui l’a fait connaître en 1984 avec Bronski Beat reste une excellente chanson des années 80 et dans laquelle il dénonce l’homophobie et la solitude dont pouvait souffrir un garçon grandissant dans une « petite ville ». Je suis moins convaincu dans cette compilation par les nombreux remixes présents qui pour moi, n’apportent pas grand-chose par rapport aux morceaux d’origine. Jimmy s’est fait bien plus discret depuis les années 90 mais continue de faire parler de lui de temps en temps, avec des éditions deluxe de ses albums des années 80, son dernier album paru en 2016 étant un live.