Soyons clairs : voici un album à ne pas mettre entre toutes les mains.
Ce disque des Who est autre chose qu'une simple réédition.
Au travers de tous ces titres vous retrouvez les fondations de la musique de ce groupe spectaculaire, parfois si décrié, mais Ô combien, talentueux.
On retrouve les bases de Live at leeds, de Tommy, ou encore de Who's next. C'est brillant, démesuré, et magnifique.
Dès le début, nous sommes en 1967, Pete Townshend voulait faire un disque exceptionnel pour supplanter les Beatles ou autres groupes à la mode de cette époque. Je crois qu'il y est largement parvenu.
Ses complices l'ont bien aidé.
Derrière le jeu monstrueux de Keith Moon, la batterie nous offre une démonstration des possibilités phénoménales de cet instrument. Moon est explosif, génial, monumental, un peu comme ses excès qui le détruiront à jamais en 1977.
Roger Daltrey révèle ses faiblesses déjà dans My Generation, en voulant mourir avant d'être vieux.
Quant au bassiste John Entwistle, on s'inquiète déjà de ses frasques, qui l'emporteront trop tôt en 2002.
The Who est un groupe mythique qui a bercé ma jeunesse. J'ai eu l'occasion d'assister au concert de Tommy à l'Olympia... C'est un souvenir assez marquant, même si Townshend et Daltrey avaient l'âge de papys. Mais qu'est-ce que c'était bien.
Un disque à écouter sans rien faire d'autre avec un bon équipement pour en saisir toutes les aspérités, les trouvailles, les mélodies, et autres exercices de style.
Pour les amateurs, les puristes et autres fans des The Who...