Composée par Jonny Greenwood de Radiohead, elle sert très bien le superbe film de Paul Thomas Anderson. Comme lui elle est âpre pleine de tension.
Elle contient de magnifiques pistes : "open spaces", "propectors arrive" et "prospector's quartet" notamment.
Mais elle trop conceptuelle pour moi.
Je comprends tout à fait que l'on puisse l'aimer le talent est évident et le film en est magnifié. c'est en partie pour cela que je l'ai tant aimé.
Mais en tant qu'entité séparée du film certains morceaux ne me sont pas du tout agréables à écouter.
"Henry Plainview" certes on sent bien la tension monter mais ca fait léger pour en faire un morceau.
Sur certaines pistes le son est dissonant : le violon et le piano. Ce n'est clairement pas plaisant. Les exemples les plus probants sont... "eat him with his own light" (pour le piano) et "stranded the light" (pour le violon).
Vous me direz c'est l'effet recherché et cela appuie le propos du film et participe à sa qualité : oui et oui.
Cependant ça ne me donne pas envie de prendre 33 minutes pour l'écouter.
J'ai longuement hésité quant à la notation vu que si j'en reconnais la qualité je n'en apprécie l'écoute que sur certaines pistes. Pour la qualité c'est un 8 pour le plaisir un 6...