Dans le petit monde du black symphonique, Carach Angrenn s’est forgé une réputation de tueur avec son premier album. Et puis, avec les suivants, la sauce est un peu retombée, même si le groupe n’a pas vraiment démérité. Voilà le groupe revenir avec ce quatrième album mêlant toujours orchestrations grandioses et black metal haineux. Hélas, les mêmes causes induisant les mêmes conséquences, j’y retrouve toujours ce que j’ai aimé chez les hollandais, à savoir des parties orchestrales excellentes, très cinématographiques, une voix parfaite, une technique et des structures irréprochables… Mais j’y retrouve aussi ce que je lui reproche ; un côté trop mécanique, un gros manque d’accroche mélodique. Certes, les riffs y sont, mais il leur manque un tout petit supplément d’âme, un indéfinissable charme, une petite flamme. Encore une fois, l’ensemble se tient assez bien, on ne se fout vraiment pas de nous avec le côté symphonique qui frôle souvent le génie, mais, il y a ce mais qui m’empêchera, je le sais, de remettre « This is no fairytale » et son histoire bien malsaine sur la platine. Et pourtant, je voudrais l’aimer plus ce disque, parce qu’ils le valent bien, nos bataves…