I'm so sick of them deadlines.
Bien, par ou commencer.
Avant de me lancer dans le metal, j'avais décidé de passer par l'étape "neo metal" malgré la mauvaise réputation de celui-ci. J'avais cependant l'idée de me limiter au bon neo metal. Ayant déjà écouté les premiers KoRn, Around the fur des Deftones, je cherchais toujours des albums potables dans le genre, c'est alors qu'on m'a conseillé Three Dollar Bill. Et même si je n'aimais pas Limp Bizkit, il y avait au moins UN morceau que j'appréciais d'eux, "Counterfeit", qui appartient au dit album. J'avais donc décidé de tenter le coup.
Bon, je commence l'album. Oh, une intro rigolote. ("Use your vehicle of salvation, my brothers, go buy a gun. And go give that gun to Jesus and say Jesus... you go kill the deciples of Satan and you kill the nazis, Jesus.") Juste après vient Pollution, c'est crade, ça part dans tous les sens, c'est c'est...c'est cool, en fait.
Bon, Pollution c'est cool, mais passons à autre chose.
Et là, une fois le morceau fini, les tracks épiques se succèdent, Counterfeit, Stuck, Nobody Loves Me, Sour, Clunk...le tout superbement clôturé par Everything, un morceau de 16 minutes qui décide de finir l'album d'une façon mélancolique, à l'inverse du reste de 3DBY$.
Laissez-moi vous dire que ce premier album était synonyme de débuts prometteurs, et qu'il n'a rien à voir avec ce qu'ils ont fait par la suite. Je n'ai écouté que les deux premiers albums, et non, je n'ai pas aimé Significant Other; au début, en lisant que celui-ci a été fait dans une optique plus accessible et commerciale, on pouvait se dire "Bon, ça ne va pas pour autant être mauvais" mais non, l'album est fade, mou, dénué d'originalité.... Il y avait quelques bons trucs, mais la première piste annonçait déjà la couleur, et une couleur que je n'aimais visiblement vraiment pas.
Et justement le seul défaut que possède Three Dollar Bill, c'est qu'une fois terminé, on regrette qu'il n'ait pas de digne successeur.
Des riffs destructeurs, (Counterfeit, Leech) une basse bien lourde accompagnée d'un jeu de batterie déchaîné, (Clunk, Nobody Loves Me) un scratching frénétique, un bon flow (Et même d'assez bons textes) PLUS une voix bien vénère qui beugle bien comme il faut, (Indigo Flow, Stalemate, Pollution ) et on obtient cet album, un album unique, bien crade, violent, brouillon, une tuerie. Une bonne grosse baffe en pleine poire et donc une perle de neo metal qui se hisse au rang d'autres indispensables du genre, tels que Korn, Issues, Koi no Yokan et j'en passe.
Un album qui aura marqué mon adolescence, et que, plus tard, j'écouterai surement avec autant de plaisir !