Un Times of Grace à la plus facile à digérer en étant rendu moins « vide » et « claustrophobique », mais aussi paradoxalement plus « punitif », puisqu'en contrepartie, littéralement pas un seul instant de silence n'est accordé à l'auditeur entre la seconde 1 de Suspended in Light et la 219ème et dernière de The Road to Sovereignty plus d'une heure plus tard.
En un sens, ce « super » ToG représente peut-être ainsi l'apogée du style apocalyptique du groupe, et exempt l'album original des quelques défauts qu'il pouvait avoir. Cela ne fait plus de sens de chercher des pistes d'amélioration, des agencements différents, etc. avec ça dans les parages. À ce stade, ToG n'est même plus un ensemble (toutefois cohérent) de 11 morceaux, mais une seule et même piste de 1h07.
C'est peut-être ça qui manque aux chiées d'œuvres sur lesquelles j'ai tant râlé et chercher à les améliorer, « mais z'auraient pas pu faire ça ? », « pourquoi qu'ils ont pas pensé à présenter telle chose comme ça ? », un peu de sauce Grace en assaisonnement et c'est tout de suite mieux, mais tout le monde ne peut pas s'offrir les services des restaurants Tribes of Neurot...