Kraftwerk trouve en Trans Europa Express une nouvelle forme d'écriture et de lecture : introduire l'univers du mouvement (après l'autoroute, les rails) en trois morceaux étranges et laborieux, pour trouver finalement un rythme de croisière à partir de son titre éponyme, succession d'épisodes avec la même ligne sonique aboutissant à un climax hyper cinématographique : c'est la musique électronique du lisible et du sensoriel, où l'on se plait à comprendre parfaitement l'incompréhensible. Tout est ici question de langage de machines qui peut être compris par le commun des mortels.
David Bowie et Iggy Pop l'ont parfaitement digéré.