Blablabla, album post-Rumours, blablabla, risque commercial, blabla Lindsey Buckingham est devenu fou d'ambitieux...ouais, bon.
Au fond, 33 ans plus tard, nous, on le perçoit pas tellement, le côté outrageusement expérimental, non-conventionnel de Tusk. Si, on voit que Buckingham a voulu provoqué 2-3 réactions de choc quand il s'est permis d'utiliser une chaise comme percussion sur certains morceaux, et qu'il s'est dit que c'était une bonne idée d'enregistrer sa voix de 60 manières (j'exagère mais on y est presque) différentes et de les cumuler sur un même titre. On comprend que ça paraît énorme, comme changement, après Rumours. Mais, nous, qui avons entendu bien plus bizarre, on se dit juste que c'est un album intelligent, réfléchi (le plus cher de l'Histoire à l'époque, aussi), qui a une cohérence auditive à défaut d'une cohérence thématique réelle. C'est un vrai bel album, avec, pour les fans, que de belles chansons (ou presque, j'en enlèverais trois...), et pour les autres, je l'espère au moins, suffisamment de bons titres pour ne pas en faire un de ces albumsoùyaquelessinglesquisontbiens.
En bref, le meilleur album de Fleetwood Mac post-1975 (à mon goût).
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