C'était une évidence. Déjà que la frontière est souvent mince en Angleterre entre le rap et d'autres genres musicaux contestataires, voir slowthai franchir le pas et déballer sa rage dans une ambiance punk n'est pas une surprise en soi. Qu'il soit totalement à l'aise dans l'exercice non plus.
Très bien entouré (de Dan Carey à Taylor Skye de Jockstrap en passant par Fontaines DC), il n'a plus qu'à faire parler son talent micro en main pour proposer un contenu détonnant, électrique et terriblement jouissif. C'est à la fois urgent, brûlant mais aussi fun et décomplexé, facile par moment, imparable sur d'autres. Tout se percute, mais tout parait surtout super naturel et le créneau était fait pour lui. Tout un champ des possibles est à exploiter désormais et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça part sur de sacrées bases.