Lâcheté et mensonges
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Les p'tits frenchies ont toujours été les rois de la référence, à défaut de comprendre que le rock est avant tout une question de premier degré. On aborde donc ce genre d'album avec précaution, voire en se bouchant les narines, quand on sait qu'une actrice (un peu) célèbre vient y prêter sa voix (le mal que Gainsbourg a fait, quand même, en faisant chanter toutes ces actrices sans voix pour pouvoir coucher avec elle !). Et, patatras, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, on découvre un disque fascinant, envoûtant, qui transcende sa fascination obsessive pour le Velvet première époque (celui avec Nico, bien sûr...) grâce à des mélodies totalement inspirées, et à une sorte de dévotion intense qui dynamite le second degré toujours menaçant. Même la pauvre Emmanuelle, avec sa voix ridicule et son accent français qui ne l'est pas moins, finit par contribuer à la pâle beauté de cette musique miraculée.
[Critique écrite en 2008]
Créée
le 3 déc. 2014
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