Burzum...
Cette fois la sauce ne prend pas, car si on le prend en ne s'attendant à rien de spéciale on s'attend qd même à y trouver qq ch de bon et la il n'y a rien.
Fallen me laissait présager un bel avenir pour Burzum car il renouait un peu ac l'esprit passé tout en amenant qqch de frais et je suis qd même indulgent, surtout qd je vois une nouvelle sorite estampillée "Burzum", mais là non.
Le spoken word par Varg est loin de celui d'un Burroughs ou d'un Boyd Rice, si on s'attend à une belle échappée énergique c'est raté, tout y est lent, plombant et sans grande inspiration, simpliste à mourir...
Pourtant Burzum ça n'a jamais été compliqué mais plutôt habité, et la on ne ressent rien, pas une seule émotion... Seule l'intro et l'outro plutôt martiales et de bonne augures sortent du lot, mais le reste tranche net. On se retrouve ac ce style déjà avancé sur Fallen en moins bon, moins efficace, très cliché...
Avec un album aussi indigeste et l'arrière goût de "je veux trop en faire" ac les rajouts de notes de piano et l'aspect faussement onirique et méta-physique, Varg montre les limites de son inspiration se reposant sur son statut de M. BM, après un album de versions remaniées tout à fait inutile et un texte moralisateur afin d'inviter ses fans français à voter Marine Le Pen, je crois qu'on peut définitivement penser que ce mec est une sorte de tocard vide de tout, qu'il s'occupe de pondre de bonnes compos au lieu de ns dire ce qu'on a à faire !
Il était franchement plus charismatique en prison...