Tout d'abord, je tiens à préciser que je ne suis pas particulièrement amateur de black metal. Disons que ce n'est pas le sous-genre de metal que je préfère et écoute le plus souvent.
Mais quand j'ai (enfin !) acheté et écouté cet album récemment, j'avoue m'être pris une claque monumentale. Impressionnant. L'introduction, tout d'abord. Sur le premier album de Bathory, elle est un peu trop longue. Ici, elle a la durée parfaite. Ni trop courte, ni trop longue. Elle donne d'emblée le ton : lugubre, sinistre, angoissant.
Puis la première chanson commence.
Les guitares résonnent dans l'air. Tranchantes, acérées, elles donnent le la.
La voix de Quorthon s'est affirmée et a trouvé ses marques. Râpeuse, stridente, elle met l'auditeur en transe d'entrée de jeu. Le rythme littéralement endiablé et frénétique le saisit, le prend à la gorge, aux tripes. Parfois, on se dit "Mais c'est un être humain qui chante ? Ces sons sortent de la gorge d'un homme ?". On a l'impression d'entendre une bête monstrueuse ou un démon qui s'égosille depuis le fin fond des Enfers.
Les chansons possèdent cette fois-ci toutes un rythme et une identité bien reconnaissables. Woman of Dark Desires, Equimanthorn, elles possèdent toutes une identité propre. Et que dire de Enter the Eternal Fire ? Dès les premières secondes et ce riff monumental, on est dedans. Une longue transe de plus de 6 minutes.
Même si l'on est pas un grand fan de black metal, ce disque pierre angulaire du sous-genre est à écouter.