Mouais
Album en demi-teinte: Démarrage en grandes pompes avec une ouverture épique, grandiloquente, majestueuse...Bref, deux minutes de bonheur ! Ensuite, 22 minutes de vide, de déjà vu, du SX sauce...
Par
le 21 févr. 2018
1 j'aime
Ah, Symphony X! À lui seul, le nom de ce groupe américain symbolise le power-metal symphonique, et ce depuis une bonne vingtaine d’années. Eh oui, déjà. Underworld est le neuvième album studio du groupe et représente plus la continuité que la rupture, avec tout ce que cela implique.
Symphony X, dans le genre symphonique, c’est un peu le métal «toutes options»: un peu de progressif, plein de soli façon guitare-hero, du piano en pagaille et de la double grosse caisse de folie. Beaucoup d’enthousiasme, beaucoup d’énergie, mais pas forcément beaucoup d’originalité.
Après un Iconoclast de grande tenue, ce nouvel opus était un peu attendu au tournant. Cassons d’emblée le suspens: il est un peu moins bon, ce qui signifie qu’il est juste très bon au lieu d’être excellent. Bon, déjà, quand on a des pointures comme Michael Romeo à la guitare et Russel Allen au chant, il ne faut pas s’attendre à de la médiocrité.
Underworld, c’est plus d’une heure de tabassage en règle, avec onze pistes variant entre deux et neuf minutes. Qualitativement, c’est par contre un peu la loterie. D’une part, il faut reconnaître que Symphony X fait, depuis longtemps, du Symphony X et pas grand-chose de plus.
D’où quelques morceaux certes agréables, mais pas toujours très inspirés, et quelques autres qui semblent plus être prévus comme vitrine pour des soli de guitare très stéréotypés – on dirait du Malmsteem des années 1980, c’est dire.
Ce qui n’empêche pas Underworld de contenir une belle brochette de pistes de haut niveau, avec notamment «Nevermore», «Kiss of Fire», «Charon», «To Hell and Back» et un final de rêve «Swan Song»/«Legend» aux mélodies – rhâ, ce piano sur « Swan Song »! – digne de la grande époque de V.
Un ton en dessous de Iconoclast, certes – plus inégal, surtout – mais très bon, Underworld va réjouir les fans de longue date de Symphony X avec ses clins d’œil aux premiers albums du groupe, mais il a également des atouts non négligeables à faire valoir par lui-même. Une cuvée de bon niveau.
Créée
le 1 sept. 2015
Critique lue 335 fois
5 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Underworld
Album en demi-teinte: Démarrage en grandes pompes avec une ouverture épique, grandiloquente, majestueuse...Bref, deux minutes de bonheur ! Ensuite, 22 minutes de vide, de déjà vu, du SX sauce...
Par
le 21 févr. 2018
1 j'aime
Je l'ai toujours répété : Symphony X ne m'a jamais déçu. Ces gars ont su développer leur metal néoclassique à eux, partant d'une formule malmsteenienne épique pour faire voguer graduellement leur...
Par
le 25 août 2015
1 j'aime
1
Été 2015, j'achète le magazine Rock Hard parce qu'il y a un CD 15 titres dedans avec au programme Slayer, Ghost et Mötorhead notamment. On ne sait jamais après tout, ça fait deux groupes réputés et...
Par
le 9 févr. 2019
Du même critique
Vous vous souvenez de la série « je n’aime pas N, mais… »? Eh bien Sunstone, bande dessinée signée Stjepan Šejić, en est une nouvelle illustration, avec en N le BDSM. Principalement parce que...
le 25 avr. 2015
12 j'aime
Parmi les groupes que j'évite de mentionner au bureau (note: je bosse pour une organisation chrétienne), Rotting Christ, dont le nouvel album, Rituals, vient de sortir, figure en assez bonne place...
le 19 mars 2016
10 j'aime
C’est une petite bande dessinée qui a fait le buzz ces temps-ci: Imbattable, paru dans Spirou, vient de sortir en premier album, avec un titre éloquent: Justice et légumes frais, sous la plume et les...
le 5 mai 2017
9 j'aime
4