Comme cette image noire et informatique sur la pochette l'annonçait, Ian Curtis et Joy Division allaient en effet définir, pour les années qui suivirent la sortie de "Unknown Pleasures", une nouvelle topographie de nos sensations et de nos sentiments. Nous entrions dans un nouvel âge, où les cris d'angoisse ne résonneraient plus que dans le vide et n'en seraient que plus glaçants, où les mondes restant à découvrir ne seraient plus que virtuels - mais n'en seraient pas pour autant plus hospitaliers, où les plaisirs encore inconnus seraient presque toujours des menaces. Rien ne serait plus comme avant. [Critique écrite en 2007]