Willy est malade. Cancer. il se déplace très difficilement. Les concerts se déroulent assis, entre son pianiste et son contrebassiste. Toujours des roses…Le look est hors du temps, les cheveux très longs, la voix a pris une dimension crépusculaire, résumé de toute une vie, a l’instar de celle de johnny cash sur sa fin.
Live in Berlin (2003). Monumental. Nécessaire a tout amateur de musique, tous genres confondus. Précipitez-vous sur youtube (http://www.youtube.com/watch?v=ioxeqbQCvMo) pour vous donner une idée de l’ambiance de ce concert. Un vieil ami vous raconte une vie de musique. C’est crépusculaire, étreignant, mais en même temps pas sinistre (« bamboo road »). La voix a une profondeur inouïe, qui vous broie le cœur lentement, très lentement. Les interprétations de « spanish harlem », stoorybook love », « let it be me », « night falls », « heaven stood still » atteignent des sommets rarement égalés dans l’émotion prodiguée.
Un des rares mecs dont je suis certain qu’il m’accompagnera jusqu’à ma mort.