Dans Vespertine Bjork a 14 ans et elle nous parle d'amour mais surtout...de cul. Certes pas de façon crue mais de cul quand même. On a l'impression qu'elle était en manque ou je ne sais quoi, du coup elle nous balance une ribambelle de poèmes coquins minaudés (mais bien écrits, faut le reconnaitre) et sans se fouler pour la musique. En effet niveau musical c'est de l'ultra minimalisme. Deux trois samples, un beat electro léger et quelques violons et le tour est joué. Ah si, j'oubliais une nouveauté : les chœurs. Chœurs qui donnent un côté new age énervant au disque. Pour tout dire quand j'écoute les chansons de Vespertine j'ai l'impression de voir un elfe libidineux chantant dans une forêt un soir d'hiver entouré de nymphes sous LSD.
Hormis un "pagan poetry" plus travaillé que les autres et un sympathique "undo" honnêtement je ne retiens pas grand chose de cet album gnangnan, fainéant et énervant au possible.