Après avoir allègrement pompé Diabologum (et plus précisément Michel Cloup),sur leur EP et leur 1er "album" les faussaires Fauve remettent le couvert, et assènent à nouveau leur vision parisiano-parisienne de la musique "indépendante", se posant une nouvelle fois en rédempteur de la scène rock (sic).
On reste donc dans une manoeuvre - un poil trop évidente - de se poser en chantre de l'indépendance rock française, en se dissimulant derrière une vraie entreprise à faire des sous sur le dos d'un auditoire n'ayant pas les références pour constater le plagiat pur et simple sur la plupart des pistes, et le manque d'inspiration flagrante sur le reste.
Fauve ne change donc pas la formule, ne prend aucun risque, n'assume toujours pas le vide qui remplit leurs compos, et nous infligent à nouveau du sous-Diabologum musical pour la forme, et des textes pauvres et risibles sur le fond. C'est bien gentil de se poser en défenseur du mal-être juvénile, de crier sa détresse dérisoire lorsqu'on porte pour six briques de fringue sur soi, encore faudrait-il avoir un discours à la hauteur. Ce qui n'est pas le cas. Fauve ne parle pour personne d'autre que leur propre nombril bien trop propre, et ne représente rien, si ce n'est une entreprise bien huilée pour piquer le fric de fans qui n'ont jamais connu la "vraie" scène indé française des années 90/2000.
Et pendant ce temps, Jérôme Suzat, Michel Cloup, et les autres vrais vieux de la vieille continuent à pondre des albums sincères et profonds qui se vident les tripes sur chaque piste, dans l'indifférence générale des cretineux sapés en Kooples qui viennent soulager leurs mouilleries desespérées sur ces nappes insipides et ces paroles abyssales de connerie.
Chancres plutôt que chantre, Fauve est une pustule sur la tronche du paysage rock français, et leur ablation devient une urgence évidente.
Je leur souhaite un joli accident de camion tout prochainement : juste retour de karma pour tout le mal qu'ils font.
REMEMBER Nicolas Julliard, lâchement assassiné par pur mercantilisme de ces petits branleurs.