Blues transfiguré, taillé en mille pièces noisy valant au kilo pas plus cher que le second Velvet, trituré dans tous les sens, mettant minable le heavy précoce d'Helter Skelter dès les premières mesures d'un Summertime Blues inaudible le ventre vide.
Sous une pluie de LSD, Hendrix bien appris et consommé, bien évidemment mal joué, sert de base de travail à ce disque de boucher mythique, semblable à pas grand monde, six petits morceaux, trop violents pour leur époque, trop longs pour leurs semblables, definissaient ce que la musique la plus violente et primaire pouvait insuffler de liberté.