Vixen par Cardinal Sin

Vixen en anglais signifie renarde mais également et de manière figurée une femme fatale au caractère bien trempé. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, Vixen n'est pas le projet d'une grosse maison de disques, mais le projet de sa guitariste Jan Kuehnemund qui a fondé officiellement le groupe en 1981, officieusement en 1974. Ce n'est qu'en 1988 qu'EMI signe le groupe alors que le groupe a déjà tourné depuis quelques années. Ce premier album est un pur produit de son époque, du rock mélodique musclé calibré FM dans la pure veine de ce qui marche à l'époque quelque part entre Bon Jovi et les groupes de glam qui cartonnent en cette fin de décennie. Vixen est donc la parfaite B.O: de ceux qui l'ont vécue ou qui souhaite la revivre. La production est léchée, légèrement surproduite avec ses cuivres, ses claviers et ses réverbes à fond les manettes si caractéristiques de l'époque. Ce que j'aime dans ce disque, c'est qu'il n'abuse pas de ballades sirupeuses, les morceaux sont rocks et l'album est plutôt solide au niveau des compositions. Il manque toutefois un peu de folie et de génie dans cette musique pour qu'elle ne parvienne à vraiment me passionner, que ça soit au niveau des morceaux dont aucun n'est vraiment une hymne en puissance ou même de ses musiciennes qui sont douées mais qui n'amènent aucun éclair de génie à ce premier album qui est peut-être un peu trop propre et sage pour être vraiment indispensable car le seul argument de Vixen pour se distinguer de la masse est d'être composée de filles qui jouent une bonne musique proche du Hard Rock. Finallement, c'est déjà pas mal.

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